Livres en vente : sélection

 

Kate Barry, My Own Space


Sylvain Besson, Lola Lafon

190 x 255 mm
256 pages
01 septembre 2023
ISBN : 9791040115953
Aux Éditions de La Martinière
34.90  €
 
 C’est en 1996 que Kate Barry débute sa carrière de photographe. Les premières expérimentations sont consacrées à sa famille (sa mère Jane Birkin et ses demi‑sœurs Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg) avant que la multiplication des commandes pour la mode et les magazines n’assoie sa renommée. Faisant fi des contraintes, Kate Barry impose son regard et développe des projets plus personnels, comme celui mettant en lumière les salariés du marché international de Rungis. Mais c’est dans ses paysages qu’elle exprimera le mieux sa sensibilité avec des atmosphères dépouillées, empreintes de poésie et de subtilité, à la fois mélancoliques et oppressantes.
 Cet ouvrage, dirigé par Sylvain Besson, et préfacé par Lola Lafon, accompagne l’exposition qui lui rend hommage au musée Nicéphore Niépce.
 Plusieurs personnalités reviennent pour l’occasion sur l’œuvre et la personnalité de Kate Barry : l’écrivaine Salomé Kiner ; les photographes Dominique Issermann et Sarah Moon ; ses proches – Jane Birkin, Lou Doillon et Charlotte Gainsbourg, ou encore son fils Roman de Kermadec.
 Enfin, des artistes qu’elle a photographiés – Emmanuelle Béart, Monica Bellucci, Carla Bruni, Valeria Bruni‑Tedeschi, Marie Darrieussecq, Catherine Deneuve, Reine Graves, Isabelle Huppert, Sophie Marceau, Chiara Mastroianni,
 Vanessa Paradis, Melvil Poupaud, Natacha Régnier, Laura Smet, Elsa Zylberstein – évoquent leur relation à la photographe.

 

Bertrand Meunier, Erased


Préface : Pierre Haski
20x28 cm
203 pages
EAN : 9782365113687
Editeur Xavier Barral Eds
47 €

La Chine est un thème central dans l'oeuvre de Bertrand Meunier, membre du collectif français Tendance Floue.

Cette première monographie du photographe constitue l'aboutissement d'un travail au long cours mené dans ce pays, tout d'abord sur les mutations du monde paysan et industriel chinois à partir de 1998 avec la série Erased puis REC sur la société de surveillance à outrance et les événements récents de protestation à Hong Kong. À travers ces études de terrain menées sur plus de vingt ans, Bertrand Meunier scrute, examine l'évolution de l'empire du Milieu et dresse un état des lieux sans concession de ce pays où les transformations sociales exacerbent les inégalités. Il s'intéresse ainsi aux villes périphériques, aux laissés-pour-compte et à la dureté du quotidien.

Privilégiant le temps long, il s'inscrit dans une démarche documentaire éloignée de l'actualité, portant sur une analyse sociologique où l'information se trouve souvent hors du cadre. À travers des images fortes, méticuleusement composées, il construit des séquences narratives dans une démarche proche du cinématographique, empreintes d'onirisme. Le choix du noir et blanc, de tonalités contrastées, de l'argentique qui fait ressortir le grain, la matière de ces zones industrielles oscillant entre gris fantomatique et noir charbonneux, témoignent d'un univers à la fois dur, poétique et tourmenté qui correspond à sa vision subjective de la société chinoise.

Texte de Pierre Haski, Journaliste français spécialiste de la Chine

 

Kate Barry, The Habit of Being


17x24 cm
EAN : 9782365111409
Editeur : Xavier Barral Eds
35 €

Au-delà des portraits de stars et de mode qui ont constitué le coeur de sa carrière professionnelle et ont participé à sa reconnaissance, Kate Barry a mené dans la plus grande discrétion un travail photographique personnel tout en délicatesse et en fragilité, composé essentiellement de paysages, qu'elle savait contempler, dans le silence et la solitude, en retrait.

" Elle aimait photographier les chemins sinueux, tordus, suspendus, terreux, boueux, caillouteux. Ou encore, les mauvaises herbes et les herbes folles secouées par le vent, attentive à la vie silencieuse, aux couleurs, aux lumières et à leurs incidences sur la transformation de la nature. L' échappée belle effectuée dans ce face à face silencieux avec le monde, sans limite, incitant à la mélancolie, la rêverie et l'imaginaire, laissait entrevoir une personnalité discrète, attentionnée, délicate. " (Aline Arlettaz)
 De cette pratique, ont été conservés des tirages réalisés sous son contrôle, des planches contacts découpées, des travaux en couleur minimalistes. Aussi, quelques textes, mots, correspondances, ainsi que des morceaux de films réalisés lors d'un voyage à Savannah en 2007 avec Jean Rolin sur les traces d'une auteur qu'elle admirait, Flannery O'Connor. Autant d'indices permettant aujourd'hui de remonter le fil d'une œuvre inachevée.

 

Serge Gainsbourg & Jane Birkin


L'album de famille intime
29 x 22 cm
224 pages
Editeur Albin Michel
EAN : 9782226471055
39 €

Andrew Birkin s'est passionné très tôt pour la photographie , documentant d'abord la vie de sa petite soeur Jane (ils ont un an d'écart), puis celle de son couple avec Serge Gainsbourg, dont il fut l'intime jusqu'à leur séparation en 1980, date à laquelle il abandonne son appareil photo pour la caméra. Il constitua ainsi un album de famille unique en son genre, donnant un point de vue inédit sur la vie de ce couple mythique et de leurs enfants Kate et Charlotte . Dans cet ouvrage il dévoile plus de 900 images soigneusement choisies et pour la plupart inédites... où l'on croise également, au détour de ses nombreuses vies de scénariste, réalisateur et écrivain, Stanley Kubrick dont il fut l'assistant sur 2001, l'odyssée de l'espace ou encore les Beatles avec qui il travailla pour leur premier film.

Un voyage à travers les années pop en compagnie de Jane & Serge.

 

Jean Rollin Kate Barry


DINARD
Essai d'autobiographie immobilière
13,9x21 cm
64 pages
978-2710368533
Éditeur La table ronde
20 €
"Je suis venu au monde à Dinard, dans le cours de l'année 1953, pendant la projection d'un film d'actualités - celles-ci légèrement différées - illustrant le couronnement de la reine d'Angleterre. Par un phénomène extrêmement rare, et que je ne m'efforcerai pas d'éclaircir, je suis né de ma grand-mère (ma mère, qui vivait alors au Congo, étant dans l'impossibilité de me donner le jour à Dinard), et âgé déjà de plusieurs années : peut-être trois ou quatre, j'en ai perdu le compte, et d'ailleurs je n'attache personnellement aucune importance à ces détails. En revanche, il n'est pas indifférent de savoir que le couronnement d'Elizabeth II fut le premier spectacle qui s'offrit à moi, dans cet état de nouveau-né - je me souviens encore, aussi nettement que si j'avais été présent sur les lieux de la cérémonie, des merveilleuses robes à balconnet que portaient en cette circonstance sinon la reine elle-même, du moins ses demoiselles de compagnie -, ou qu'en première partie du même programme figurait un documentaire sur "La vie dans les grands étangs". Car toute mon enfance, et dans une moindre mesure les étapes ultérieures de mon existence, devait être placée sous le double signe d'une anglophilie malaisée - tant il y a de la difficulté à éprouver une prédilection pour cette nation qui de son côté nous méprise - et d'un goût prononcé, bien que non exclusif, pour la faune aquatique : les oiseaux en particulier, mais aussi les poissons - au cours de mes premières années, j'ai pêché plus de perches et de brochets, à la cuiller ou au vif (mais surtout au vif) que la plupart des hommes pendant toute la durée de leur vie -, les batraciens, et tout ce qui s'ensuit." Jean Rolin.

 

Une histoire de la photographie à travers les collections du musée Nicéphore Niépce


21 X 28
relié
360 pages
ISBN :9782845979284
59 €

Avec le soutien du ministère de la culture, de la Société des Amis du musée Nicéphore Niépce et de la Veuve Ambal.
Sylvain Besson
Préface : Michel Frizot

Cet ouvrage parcourt l’histoire de la photographie depuis son invention en 1827 jusqu’à ses usages contemporains, à travers les collections du musée Nicéphore Niépce, riches de 4 millions de photographies, 8000 appareils et 30000 revues et livres techniques ou illustrés. Hors des sentiers battus, c’est une « autre histoire » de la photographie qui s’attache à la richesse du médium dans sa diversité de techniques, de courants artistiques, de modes de diffusion. Elle répertorie les dimensions sociale, documentaire et commerciale de la photographie depuis ses origines. Volontairement hétéroclite, quasi encyclopédique, elle témoigne des différentes voies empruntées par la photographie.

 

Un village, Madeleine de Sinéty


Edition Gwinzegal
188 pages
ISBN : 979-10-94060-28-5
35 €
 
Madeleine de Sinéty [1934-2011] formée aux Arts Décoratifs à Paris à la fin des années 1950 est une photographe autodidacte. Entre 1972 et 1980, elle quitte Paris, et s’installe à Poilley en Ille-et-Vilaine, petit village de 600 âmes. Elle y séjourne ensuite de nombreuses fois jusque dans les années 1990. Madeleine de Sinéty photographie alors la vie de cette commune rurale bretonne en noir et blanc et double toutes ses prises de vue en couleur. Dans un drôle de jeu, la photographe produit des projections de diapositives afin de restituer leurs images aux habitants.
 
L'archive de Madeleine de Sinéty sur le village de Poilley est conservée au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône.

 

Ecrire avec le soleil


Sandrine Marc
ISBN : 9782958304607
Prix : 25 €

 

Où subsiste encore


Laurence Leblanc
L'éditeur du dimanche – Paris
Prix : 55 €

La véritable confrontation du vingt-et-unième siècle n’aura pas lieu entre civilisation s ni entre religions. Elle aura lieu entre violence et non-violence. Elle opposera la barbarie et la civilisation au vrai sens du mot. Dans un monde interdépendant nous devons prendre soin des autres même s’ils cherchent à nous nuire. Suis-je en train de créer de la violence, même invisible, par mes mots, par mes actes et même d’abord, avant tout chose par mes pensées ?

 

Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres


Editions Actes Sud
ISBN : 9782742744954
Prix : 21 €

 

Gilles Caron, Scrap Book


© Fondation Gilles Caron
Éditions Lien Art
ISBN 9782359060331
40 €

Surtout connu pour ses photographies des évènements de mai 68, Gilles Caron (1939-1970) a laissé une œuvre d'une extraordinaire richesse et marqué de son empreinte si particulière le monde du photojournalisme. Sa vie professionnelle est celle d'un photographe reporter d'une agence de presse de la fin des années soixante qui, entre un Conseil des ministres et une première à Bobino, se retrouve dans des manifestations et sur des champs de bataille.
Alternant documents d'archive, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, clichés d'une époque saisie à vif, l'ouvrage offre une double lecture : le regard d'un photographe aux prises avec son siècle et l'histoire d'un homme, dont l'itinéraire en subira les bouleversements incessants.

 

Human Interest Stories


Stephen Dock
Éditions : Sometimes, 2020
ISBN 9791095669074
25 €

 

Les crimes passionnels n'existent pas


Arianna Sanesi, Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud
Éditions : d'une rive à l'autre
ISBN 9782956940920
30 €

Le travail photographique, « I would like you to see me » réalisé par Arianna Sanesi, en 2015, sur le féminicide en Italie, alors que ce terme était pratiquement inconnu et que le phénomène était largement ignoré par les médias, est le point de départ de ce livre et de la rencontre entre les photographies d’Arianna et le texte des historien.nes Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud. Leur dialogue crée un éclairage indispensable pour qui veut comprendre comment les mots et les images proposent de nouvelles perspectives sur l’un des problèmes les plus importants de notre temps : le féminicide et les violences domestiques.

 

Leaving and waving, Deanna Dikeman


Deanna Dikeman
Éditions : Interart / Chose commune
Finaliste Prix Nadar 2021, décerné depuis 1955 par GENS D'IMAGES
ISBN : 979-10-96383-21-4
48 €

Ce livre, qui présente 27 années de prises de vue, rassemble les photographies que Deanna Dikeman a prises de ses parents au moment de leur dire au revoir. Alors qu’elle reprenait la route, Deanna Dikeman pointait toujours l’objectif sur ses parents. Ce qui a commencé avec un instantané rapide en 1991 s’est transformé en rituel au fil des années. Le livre documente dans l’ordre chronologique les au revoir alors que les saisons changent et les années passent, en divisant les photographies couleur et noir et blanc. Leaving and Waving — qui fait partie d’un corpus de travail plus important intitulé Relative Moments — est une exploration touchante de la famille, du passage du temps et de la tristesse de se quitter.

 

Surface Tension


Tabitha Soren
© Éditions RVB BOOKS
Finaliste Prix Nadar 2021, décerné depuis 1955 par GENS D'IMAGES
ISBN 9782492175084
29 €

Le projet Surface Tension de Tabitha Soren est réalisé en photographiant la saleté et les débris qui s'accumulent sur son iPad. Elle s'approprie les images d'arrière-plan de ses différents appareils par le biais des médias sociaux, des images qui lui sont envoyées par texto et de son historique Web. Le livre est accompagné d’un essai écrit par Jia Tolentino, rédactrice pour le New Yorker.

 

Les bords réels, Adrien Selbert


© Éditions Le bec en l'air, 2021
Finaliste Prix Nadar 2021, décerné depuis 1955 par GENS D'IMAGES
ISBN 9782367441429
38 €

La guerre de Bosnie s’est achevée il y a 25 ans et le pays semble plongé dans une léthargie où chacun erre dans son époque et dans ses croyances. Les morts et les vivants, les Bosniaques, les Serbes et les Croates, les vétérans du conflit et la jeunesse née dans ses décombres. La Bosnie ravive les vieux démons, joue avec le feu. Ce n’est plus la guerre, ce n’est pas la paix.
Comment traduire en photographie le sentiment étrange d’un temps qui n’en finit pas de mourir, la violence sourde qui traverse le pays ? Comment convoquer les fantômes qui se tiennent dans le fond des images ?
En ce sens, ce travail est un état du temps, plus qu’un état des lieux. Les Bords réels est à l’image de la Bosnie aujourd’hui : fragmentaire, fantomatique, déboussolée, vibrante et chaotique à la fois. Le photographe prend les corps pour témoins. Les gestes et les postures traduisent la manière dont le pays se tient, révèlent l’éclatement en myriade de communautés et de croyances, comme après une déflagration.
En investissant ce territoire évanescent, ce sont les limites même de sa pratique – la photographie documentaire – qu’Adrien Selbert défie ici.

 

Lever du jour, Anne-Marie Filaire


Journal édité à l'occasion de l'exposition au musée
30 x 42 cm
24 pages
4,50 €

Anne-Marie Filaire a 25 ans lorsqu’elle rencontre le tireur Yvon Le Marlec dont elle fut l’assistante à Paris de 1987 à 1991. Après son diplôme de technicienne de laboratoire du Crear, elle se dirige sans hésitation vers le tirage d’art. Alors que l’argentique est à son apogée, Le Marlec fait partie de cette caste de tireurs de renoms, auprès de qui les photographes se pressent : Dirk Braeckman, Bernard Plossu, Bettina Rheims, Patrick Zachmann… À l’instar de Philippe Salaün ou Claudine Sudre, Le Marlec sait tirer le meilleur de leurs négatifs...

 

Terres : Sols profonds du Grand Paris, Anne-Marie Filaire


Texte de Claude Everno
Éditions :  La Découverte
Paris, 2020
pages : 240
ISBN : 9782373680478
34,00 €
 
Chaque année, 22 millions de tonnes de terre sont excavées pour la construction de la métropole et l’extension des limites de Paris. Notre imaginaire collectif est imprégné de l’image imposante des terrils du Nord-Pas-de-Calais pour visualiser ce que représente le concept de « terres excavées », comprendre à quelle prégnance visuelle, à quel enjeu environnemental on est possiblement confronté. Mais, ici, ce ne sont pas ici des terres noires extraites des mines de charbon, mais les terres diverses et colorées des soubassements des multiples travaux publics grands-parisiens, particulièrement celles provenant du percement des tunnels du Grand Paris Express. L’enjeu est triple. Tracer, trier, analyser toutes ces terres en mouvement ; rendre fertiles celles qui peuvent l’être ; enfin leur donner une destination en concertation avec les collectivités : parcs, bois, terrains de sport, terres agricoles en ville ou zones de libre développement et de biodiversité dans les champs.
Anne-Marie Filaire a choisi de photographier le moment de la réception des terres, en parcourant les huit sites actuellement en gestation dans le Grand Paris. Les instants particuliers où les terres sont déversées et réparties, et où s’esquissent, avec les ingénieurs, les profils paysagers. Elle offre un regard documenté en replaçant les sites dans le cadre du grand paysage, naviguant entre les centaines de camions et les engins de chantier, repassant plusieurs fois pour rendre compte de la vie sur place les jours de boue, de brouillard ou de sécheresse. C’est un travail photographique précieux, qui s’attache à montrer un entre-deux du paysage, avant qu’il n’advienne à nouveau. C’est, dit-elle, « un travail sur l’avenir ». Ses photographies racontent la beauté intrinsèque des sites, la beauté de leur matière brute, lais révèlent aussi leur morphologie.
Au-delà des enjeux purement techniques, la somme des terres amassées est aussi, pour un artiste, un objet possiblement poétique, hors du temps, un univers temporaire qui s’effacera pour laisser place à un nouveau paysage. De ce point de vue, c’est aussi un livre d’artiste, qui révèle les nombreuses connexions avec l’art contemporain, en particulier le Land Art.

 

Cahier #7, Anne-Marie Filaire


Coproduction avec Filigranes éditions, Paris
Parution : 12/12/19
Collection : Cahiers
Format : 140 × 210
Couture Singer apparente
47 photographies couleur et noir et blanc
64 pages
ISBN : 978-2-9567626-2-1
15,00 €
 
Depuis plus de trente ans, Anne-Marie Filaire photographie les zones dites frontières (Moyen Orient, Maghreb, Extrême Orient, Afrique de l’Est). Son travail constitue avant tout une chronique des conflits géopolitiques de notre temps. Or, à côté des images (titre du cahier) qui font la réputation d’Anne-Marie Filaire, d’autres images, d’ordre intime cette fois-ci, apparaissent lorsqu’on plonge dans ses archives et ses planches-contact. À la différence des précédents, le présent cahier ne reproduit pas les pages d’un quelconque carnet, ni d’autres documents en fac-similé. Le souhait d’Anne-Marie Filaire était en effet de puiser dans ses archives, et de rassembler ces images à côté des images, pour esquisser, entre présences et absences, à partir de matériaux hétéroclites (autoportraits, portraits de ses enfants et d’autres, paysages, intérieurs, réalisés au fil de ses voyages entre 1988 et 2013) une sorte de biographie effacée.

 

Zone de sécurité temporaire, Anne-Marie Filaire


En coédition avec le Mucem
Avec le soutien du Centre national des arts plastiques
 
20 x 28
Relié
224 pages
ISBN : 978-2845975682
55,00 €
 
Introduction de Jean-Christophe Bailly, préface de Géraldine Bloch
 
Cette rétrospective révèle l’ampleur de l’œuvre de la photographe Anne-Marie Filaire. Une œuvre dense, engagée aussi rigoureuse qu’empreinte de poésie. C’est près de 25 ans de travail qui est présenté dans ce livre, tandis que l’exposition du Mucem se concentre sur la zone Israël-Liban-Palestine. Depuis les montagnes réconfortantes de son Auvergne natale jusqu’aux poudrières du Moyen-Orient, Anne-Marie Filaire s’intéresse aux paysages, aux frontières, aux zones de démarcation. Mais plutôt que s’attacher à l’enregistrement de l’événement, ses photographies renferment des couches d’histoire sous leur singulière beauté. Silencieuses, ses images révèlent les traces de conflits comme les traces de passages, échanges, porosité.
« Attentive aux souffles de l’histoire, Anne-Marie Filaire s’attache autant à ses fracas qu’à ses repos » affirme Géraldine Bloch dans sa préface. Comme une archéologue, Anne-Marie Filaire accomplit un travail de mémoire en allant au devant des endroits les plus fragilisés dans la sécurité temporaire des zones minées où réside un danger.
« Le temps qui est le véhicule de l’oubli est aussi celui de la trace et l’immobilité, loin d’être une parure trompeuse, devient la réserve silencieuse où tous les signes sont inscrits » écrit Jean-Christophe Bailly dans son introduction.

 

Talashi, Alexis Cordesse


Atelier EXB / Editions Xavier Barral
Broché 16,5 x 23,5 cm
128 pages
55 photographies couleur
ISBN : 978-2-36511-318-2
35,00 €
 
Cet ouvrage a reçu le soutien du ministère de la Culture
 
Comment évoquer une tragédie rendue paradoxalement invisible par trop d’images ?
Le photographe Alexis Cordesse, habitué des zones de guerre, a pris le contrepied en collectant les rares images emportées dans l’exil, dans une valise, sur un téléphone portable, qui témoignent de la mémoire de vies déracinées. Fuir la Syrie en prenant avec soi ses images personnelles est un risque : en cas d’arrestation, les photographies sont saisies, analysées. Les personnes qui y figurent deviennent suspectes pour le régime. Dans un tel contexte, la photographie devient dangereuse. Au fil de ses rencontres, plus d’une centaine en France, en Allemagne et en Turquie entre 2018 et 2020, Alexis Cordesse a écrit les histoires de ces photographies vernaculaires et de ceux qui les lui ont confiées.
La guerre est perçue autrement, à travers le prisme de la parole de l’exilé et la mémoire des images que celui-ci a choisies de garder. La photographie comme trace tangible est mise en tension : que nous dit-elle du vécu, que nous raconte-t-elle de chacun ? Talashi  parle de la circulation des images à travers l’expérience de l’exil. Ces photographies ont survécu aux destructions et à l’oubli. Leur présence dit l’absence de celles à jamais disparues.
« Talashi  est un mot de la langue arabe qui peut se traduire par fragmentation, érosion, disparition. Inscrit dans le hors champ des images d’actualité, ce travail de réappropriation propose un récit sobre et modeste, à la croisée de l’intime et de l’Histoire. »

 

Laure Albin Guillot


46 pages
ISBN :9782363062529
8€
Dès les années 1920, et pendant plus de trente ans, Laure Albin Guillot produit un travail photographique vaste touchant à des domaines aussi divers que la publicité, la mode, l'illustration, les arts décoratifs ou les beaux-arts. En 1954, elle entre à la Maison Nationale des Artistes de Nogent-sur-Marne, sa dernière demeure. Cet ouvrage rend hommage à celle qui reste la référence photographique de son temps.

 

Diana Vreeland


Harmonia Mundi Livre
Traduit de l'anglais par Laureen Parslow
284 pages
ISBN : 9782840497783
21 €

 

Diverscités


367 pages
ISBN : 9782917659885
28 €

 
 

Ce qu’on n’a pas fini d’aimer


André Steiner
L'album de famille, intime et sensuel, d'un grand photographe des années 1930
Editeur : Le Bec en l'air
32 €

Au début des années trente, la photographie s'avance dans l'expérimentation. Et c'est ainsi qu'elle va faire don à la modernité d'un répertoire plus qu'élargi de formes, de scènes, d'attitudes neuves et fondatrices. Selon le sens d'un évolution artistique, sociale et politique vers la transformation complète et définitive du monde, la Nouvelle Vision des photographes n'envisage le visible qu'au travers de la géométrie des corps, des matériaux usinés et de la beauté de la machine.

 

Prodria haberse evitado


Publié par Temple et Dalpine
Edition de 200 exemplaires
ouvrage en espagnol (traduit en français et en anglais)
Juin 2015
25€

Ricardo Cases / Cela aurait pu être évité

Un tragédie méridionale
A l'affût sur la montagne, un homme surveille. Une tragédie se déroule devant ses yeux. Il observe attentivement les individus qui se déplacent discrètement, mais précipitamment sur ce territoire et consigne toutes les informations.
L'enquêteur ne sait pas encore ce qu'il consigne ; il lui manque encore des éléments pour compléter l'image d'ensemble, le sens de ce qui est en train de se dérouler à ses pieds, mais il ne veut rien laisser lui échapper...

 

Nobody believes that I'm alive


Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce
Cette édition a bénéficié du soutien de BMW Art & Culture
Editeur : GwinZegal
Impression : Studio Fasoli & Co, Vérone
mai 2015
74 pages
ISBN : 979-10-94060-09-4
20 €

 
 

Alexandra Catiere


Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce
Editeur :Trocadéro
Distribution : Pollen diffusion
2012
ISBN : 978-2-9518668-2-9
25€

"Nous pouvons concevoir que notre existence soit sans intérêt, mais nous ne pouvons nous concevoir comme non-existants. Voilà l’apport de la photographie, nous procurer la preuve d’un destin et d’une filiation. La réalité prisonnière de la feuille de papier prolonge à l’infini du temps un moi qui a déjà vécu et qui prend la forme d’un songe personnel et, d’évidence, intime."
François Cheval, extrait de l'introduction

Alexandra Catiere est la lauréate de la première Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône. Pendant trois mois à l'automne 2011, elle a pu mener un travail personnel qui s'est nourri de la ville, des gens, des objets ; elle ne s'est pas limitée à un thème, un genre ou une technique, mais s'est laissé guider par l'instant, les rencontres, les lumières.
Les photos réunies dans ce livre s'offrent à deux lectures. Seules, elles suscitent notre imagination et nous invitent à en continuer mentalement l'histoire. Ensemble, elles composent une fresque qui, par sa dimension intemporelle et universelle, nous renvoie à notre condition d'humain, à notre désir de résister à la course du temps.

 
 

Until Death Do Us Part


Thomas Sauvin
Editeur : Jiazazhi Press
Taille : 0.53 x 0.83 x 0.21 cm
108 pages, broché, couverture rigide avec une boîte de cigarettes
4ème édition : 2000,
publié en juillet 2018.
30 €
 
Death Do Us Part se concentre sur le rôle inattendu que jouent les cigarettes dans les mariages chinois.En guise de remerciement, il est d'usage pour la mariée d'allumer un cigarette pour chaque homme invité. La mariée et le marié sont ensuite invités à jouer à des jeux de fumeurs d'une naïveté sans précédent. Cette publication rend hommage à une tradition dans laquelle l'amour et la mort vont de pair.
Ces photos proviennent du projet Beijing Silvermine, une archive d'un demi-million de négatifs récupérés au fil des années dans une usine de recyclage située à la périphérie de Beijing.

 

Coup de foudre


Natasha Caruana
Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce
Editeur : Trocadero
Paru en mai 2015
73 pages
25 €

Natasha Caruana pense-t-elle réellement avoir approché la vérité sur ce phénomène à jamais inexplicable, le "Coup de foudre" ? À l'écouter, ce projet est né d'une expérience personnelle. At first sight, loin de donner une fluidité à l'événement, complique la relation de la photographie au réel. Cette dernière repose sur quelques postulats simples. Il y en a un en particulier, l'indice, rarement remis en cause. L'image photographique construit son discours sur des prélèvements de réalité, ces instant que l'on persiste à croire incontestables...

Extrait préface de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce

Comment je me suis sauvée


Cette édition est publiée en 100 exemplaires
Impression par risographie par Après Midi lab
Février 2019
15 €

 

Amitié éternelle


Anouck Durand avec la participation de Gilles de Rapper
Éditeur : Xavier Barral
Photographies couleurs, noir et blanc
12,5 x 24 cm
96 pages
ISBN : 9782365110495
25 €

I Would Also Like To Be


Jenny Rova
Editeur : B. Frank Books
ISBN : 9783906217055
34.50 €

 
 

Virginie Marnat - Leempoels


Editeur : Presses du réel
2009
20.5 x 28.6 cm (relié)
152 pages
ISBN : 9782840662617
15 €

 

Marion Gronier


Résidence BMW musée Nicéphore Niépce
Editeur : Trocadero
2013
73 pages
ISBN : 9791092102017
25 €

"Le regard immobile, souvent hagard, manifeste l'instant du passage de la lucidité à l'abandon, de la transformation d'un obje conscient en un objet égaré, parce que médusé. C'est dans ce non événement que surgit l'acte photographique. Les corps reconnaissant leur pesanteur quand les visages muets se décomposent dans la lumière d'un studio improvisé."
François Cheval, extrait de l'introduction

Visions d'artistes, Photographies pictorialistes 1890-1960


Catalogue publié à l'occasion de l'exposition qui a été présentée du 17 juin au 16 septembre 2018 au musée Nicéphore Niépce / Chalon-sur-Saône
Commissariat : Julien Faure-Conorton
Editeur : Cahiers du Temps
2018
119 pages
ISBN : 9782355071034
20 €

Visions d'artistes traite d'un chapitre majeur de l'histoire de la photographie, le pictorialisme, courant esthétique international dont l’objectif était de faire admettre les potentialités créatives de la photographie en produisant des épreuves possédant des qualités d'art. Fruit de recherches et de découvertes récentes, ce catalogue propose une vision renouvelée et élargie de cette extraordinaire aventure collective. Riche d'une iconographie inédite, il reproduit les œuvres d'une cinquantaine de photographes européens, réalisées sur plus d'un demi-siècle, des années 1890 aux années 1950.

 
 

Daniel Masclet, Photographe, Critique, Théoricien


Editeur : Marval
2002
Collection : Années 30
broché, 159 pages
10 €

Daniel Masclet (1892-1969) étudie la musique classique avant de commencer  la photographie auprès du baron de Meyer. Il s’avère très tôt un grand portraitiste et réalise aussi des natures mortes proches de la Nouvelle Vision photographique. Il est l’organisateur en 1933 de l’historique Premier salon international du nu photographique.  Sa  découverte de l’œuvre d'Edouard Weston est décisive. Adepte d’une photographie pure, il produit des tirages (d’une qualité remarquable) de nus, paysages, abstractions ou scènes de rues, exposés et publiés internationalement. Jusque dans les années soixante, Daniel Masclet est le personnage central et le photographe de référence pour le milieu photographique français. Il a correspondu avec ses homologues étrangers tels Edouard Weston ou Otto Steiner. Il a en outre ouvert son activité à la rédaction de  plusieurs livres de théorie photographique dont Réflexion sur le portrait en photographie et a été critique dans de nombreuses revues (Photo-Ciné, Revue-Ciné-Photo-Magazine…).

 
 

Pierre Boucher, Photomonteur


Editeur : Marval, 2003
Collection : Années 30
broché
152 pages
10 €

 
 

Vu, Le magazine photographique, 1928-1940


Michel Frizot, Cédric de Veigy
Editeur : La Martinière
29.90 €

L’hebdomadaire illustré VU est crée en mars 1928 par Lucien Vogel et publié jusqu’en mai 1940. Il compte plus de 600 numéros et des hors-séries qui feront sensation et inspireront des magazines comme Regards, Voilà ou Life. A la tête de la révolution médiatique des années 1920, celle d’une presse utilisant massivement la photographie comme moyen d’information, de  réflexion et de connaissance, VU se distingue, dès sa création, par la force visuelle de ses couvertures, une recherche de mises en pages élaborées et dynamiques, un choix d’images sans concession, et le développement du photoreportage. Reproduisant de nombreuses couvertures, des reportages complets et des doubles pages de l’hebdomadaire, Michel Frizot et Cédric de Veigy retracent l’aventure d’une revue qui, sous l’influence des avant- gardes, entre dadaïsme et Bauhaus, révolutionna la presse illustrée et créa les nouvelles modalités de compréhension du monde auxquelles nous avons encore recours aujourd’hui.

Dune Varela - Toujours le soleil


Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce en 2016
Editeur : Trocadero
101 pages
ISBN : 979 10 94965 09 2
29 €

Dune Varela est la lauréate de la sixième Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône. Durant sa résidence, elle a pu mener une recherche qui s’est nourrie de diverses sources photographiques et des archives du musée.
Toujours le soleil est le fruit d’une réflexion sur la matérialité et la nature de  l’image photographique. En utilisant des images archétypales et anachroniques que sont les grottes ou les temples et en menant diverses actions d’altérations du support et de mises en abîmes, elle interroge l’idée même de représentation du paysage.

Le monde de Martin Parr


Cartes postales et objets
Editeur : Textuel
2008
ISBN : 97828445972872
35 € les deux volumes vendus en coffret

Connu pour ses collections de cartes postales et d'objets dérivés dédiés à la photo, nourries depuis plus de trente ans, Martin Parr dévoile ici ses trésors les plus excentriques.
Dans le premier livre défilent des cartes postales du début du XXe siècle retraçant des faits divers locaux ou diffusant des images ludiques de camps de vacances, ou encore des campagnes promotionnelles des années 1950 pour les grands magasins ou les aéroports.
Le seconde livre est un temple du Kitsch, avec ses collections insolites allant des montres à l'effigie de Saddam Hussein, aux bonbons "Oussama Ben Laden", en passant par le papier toilette "Margaret Thatcher"...
Au delà de son caractère hilarant, cette anthologie est un passionnant et prodigieux inventaire des fétiches de notre temps.

Ziad Antar, Expired


Editeur : Beaux-Arts de Paris
2014
192 pages
ISBN : 9782840564218
25 €

 Avec « Expired », Ziad Antar s’adonne volontiers à un jeu de dénégation de la posture technicienne. La procédure n’a rien de complexe. Elle ne demande qu’une pellicule obsolète, recueillie chez un vieux photographe libanais, insérée dans une camera argentique. Il ne faut plus alors que s’abandonner au hasard ! Il reste, néanmoins, que le refus de l’emploi « traditionnel » de la photographie par un illettré obstiné ne contredit pas l’acte photographique. Il inaugure un autre temps, quand, en quête d’une vérité révélée, on dépose la conformité de la belle image et les principes de la photographie d’art. Nulle ironie  sur l’image « réussie »,  d’autres dans les années 1970 l’ont fait. « Expired » refuse le verdict de la vision préétablie par le dispositif technique et les recettes. La série s’amuse de la divergence entre la notice d’utilisation et sa corruption ! Là, où il ne devrait rester en fin de compte que des malentendus et des revers, on aboutit à un objet d’une stupéfiante beauté dont la fin n’est rien moins que la redéfinition de l’interprétation du photographique.

Monumentalbum, un projet de Joan Fontcuberta


et autres expériences hors les murs du musée Nicéphore Niépce
Editeur : Le bec en l'air
128 pages
ISBN : 9782367440460
18 €

Depuis une vingtaine d’années, les musées développent des actions hors les murs. Le projet « Monumentalbum » de l’artiste catalan Joan Fontcubera, accompagné par le musée Nicéphore Niépce, s’inscrit dans cette démarche d’ouverture. Entre 2011 et 2012, il a invité les habitants du quartier chalonnais des Aubépins à participer à une collecte de photographies. Celles-ci ont ensuite été numérisées et assemblées pour constituer de grandes photomosaïques affichées sur les façades des bâtiments du quartier.
A la lumière d’un texte de Joan Fontcuberta, Monumentalbum analyse cette expérience collective qui  porte les images intimes des albums de famille dans l’espace monumental de la ville.
François Cheval, conservateur du musée Nicéphore Niépce et Caroline Lossent, responsable du service des publics des musées de Chalon-sur-Saône, rendent compte de l’intérêt de ces nouvelles approches muséales à travers plusieurs exemples d’actions menées par le musée.

Memory of Trees


Kathryn Cook
Editeur : Le bec en l'air
16 x 21 cm
160 pages
ISBN: 978-2-36744-040-8
39 €

Le regard poétique et documentaire d’une photographe américaine sur la mémoire arménienne

Comment photographier ce qui n’est plus et ce qu’on a tenté d’effacer ? Pour Kathryn Cook, la photographie demeure un outil essentiel pour la mémoire de l’humanité et, au-delà, pour questionner les enjeux de cette mémoire. Depuis sept ans, la photographe mène un patient travail sur les traces du génocide des Arméniens – le premier de l’histoire du XXe siècle – qui a causé la mort de plus d’1 million d’Arméniens en Turquie. Avec une écriture photographique contemporaine, où le poétique côtoie le documentaire, elle parvient à dénouer les fils d’une histoire parcellaire faite de non-dits et de dénis à travers les témoignages d’Arméniens et de Turcs rencontrés en Arménie, en Turquie, au Liban, en Syrie, en Israël ou à Marseille… Elle s’attache ici aux vestiges de cet héritage qu’elle inscrit dans une narration éblouissante mêlant photographies en noir et blanc et en couleurs.
Avec cet exceptionnel travail, elle établit une relation nouvelle à la question de la représentation de la souffrance et du malheur, procédant par allitérations et symboles. Le titre Memory of Trees, « Mémoire des arbres », fait référence au village turc d’Ağaçlı, à l’est de la Turquie, que Kathryn Cook a longuement photographié et qui est en quelque sorte la métaphore de sa démarche artistique. En turc, Ağaçlı signifie « avec des arbres », ou « place des arbres ». Ce village qui était arménien avant 1915 est aujourd’hui habité par une majorité de Kurdes qui font renaître la tradition du tissage de la soie comme le pratiquaient autrefois les Arméniens.
Coédition avec Kehrer Verlag (Allemagne)

 
 

Wilder Mann ou la figure du sauvage


Charles Fréger
Editeur : Thames & Hudson
2012
272 pages
32 €

 
 

Empire


Charles Fréger
Editeur : Thames & Hudson
2010
176 pages
39,90 €

 

Fragile


Raphaël Dallaporta
Texte de Samuel Rouvillois, conversation avec le Pr. Michel Durigon , médecin légiste
96 pages
Editeur : GwinZegal
2011
45 €

 
 

Act


Denis Darzacq
Texte Michel Frizot, 138 pages
Editeur : Actes Sud
2011
35 €

 
 

Hyper


Denis Darzacq
Editeur : Filigranes
2009
64 pages
30 €

 
 

Mathieu Pernot


Hautes surveillances
Editeur : Actes Sud
2004
15 €

 

Il fait jour


Claire Chevrier
Textes de Sidi Mohammed Barkat, Damien Sausset et Pia Viewing
Editeur : Loco / Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais / Silvana Editoriale
32 €

Claire Chevrier poursuit sa recherche photographique autour de l’homme
et de sa place dans le monde. Après avoir interrogé l’espace des grandes
mégalopoles, l’artiste a orienté sa recherche photographique autour des lieux
du travail.

 

Un jour comme les autres


Claire Chevrier
Textes de François Cheval, Fabien Danesi, Jacinto Lageira, Blandine Chavanne.
Silvana Editoriale, 2009
Co-édition Centre Photographique d’Île-de-France,musée des Beaux-Arts de Nantes, musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône et Villa Médicis, Académie de France à Rome.
25 €

« Le corpus planétaire de Claire Chevrier ne doit s’entrevoir que dans la recherche inutile d’îlots colorés dans des zones opaques. Les îlots colorés, les tâches, sont les bricolages et les petites résistances qui échappent aux lois statistiques, aux planifications, aux intérêts. Ces petits objets visuels sont en fait les traces dessinées dans le paysage par des populations qui ont su adapter leur vision et leur approche de l’environnement urbain.
Le passé n’est plus qu’un arrière-plan sans références et seules les proximités familiale, clanique, tribale sont à même de les soustraire des formes nouvelles d’autant plus hallucinatoires que la vie sans soleil trouble la vue. » François Cheval.

 
 

The New Painting


Elina Brotherus
Editeur : Next/Level & Creative Scape
29 €

 
 

Darkroom


Michel Campeau
Editeur : Nazraeli
2010
anglais
80 pages
39,95 €

 
 

The narrative void


Mac Adams
Editeur : Le Bec en l'air
19,50 €

 
 

Mens Rea


Mac Adams
Editeur : De l'Oeil
2006
108 pages
15 €

 
 

Le même soleil – Indochine


Raoul Coutard
Editeur : Le Bec en l’air
31,90 €

 
 

TV


Mathieu Bernard-Reymond
Hatje Cantz
40 €

 
 

Une rétrospective


John Batho
Editeur : Marval
27 €

 
 

Steps


Charles Fréger
Editeur : Point du Jour
2003
96 pages
32,46 €

 
 

René Zuber, La nouvelle objectivité


Editeur : Marval
2003
Collection : Années 30
broché, 136 pages
10 €

René Zuber (1902-1979), ingénieur de l’école centrale des arts et manufactures de Paris, passe en 1927 deux semestres à l’académie nationale des arts graphiques et du livre de Leipzig. C’est au cours de ce séjour qu’il découvre les œuvres de Lazlo moholy-Nagy et de Albert Renger-Patzsch et avec elle sa vocation: « C’était un livre de la Neue Sachlichkeit. On appelait ainsi une manière de voir le monde et les objets quotidiens de notre environnement tels qu’ils sont, dans leur émouvante nudité, comme s’ils sortaient des mains du créateur (…). Le titre de cet album, Ddie Welt ist schön, m’atteignit en plein cœur. Il y a longtemps que je cherchais à me dégager du pathos esthétique, du flou artistique et autres dévergondages du sentiment. Je réalisais d’un seul coup que le monde dans lequel je vivais était beau, simplement parce qu’il était vrai. Dès lors je brûlais d’en rapporter la preuve ».

 
 

Tombée des nues


Jacques Damez
Editeur : Marval, 2007
101 pages
10 €