samedi 4 mai 2024

Signature

Odile Lacaille-d'Esse
 
Romancière et professeure  d’Histoire, Odile Lacaille-d’Esse, chalonnaise d’origine, vient de sortir son  troisième roman « Chambre noire,  Nicéphore Niépce, in memoriam » publié aux éditions L’Harmattan.
 
L’intrigue se déroule dans le clunisois, où l’écrivaine a passé son enfance. Une famille aristocratique rurale se met en quête de reproduire les expé­riences de Nicéphore Niépce au milieu des années 1970 et se voit, malgré elle, plongée dans une intrigue délicate qui mêle autant le passé et le présent du clan familial que les affaires judiciaires. Difficile dans ces conditions de mener à terme les expérimentations de l’inventeur de la photographie.
 
Odile Lacaille-d’Esse a été chargée de mission « patrimoine » au rectorat de Nice pendant huit ans et enseigne dans le second degré. Elle met en scène dans ses romans la petite aristocratie rurale bourguignonne. Avec empathie, elle crée des personnages attachants, qui cherchent des réponses à leurs  interrogations tout en préservant leurs secrets.
 « Je suis professeure d’histoire, j’ai  toujours tendance à vouloir revenir dans le passé . »
 
La romancière Odile Lacaille-d’Esse aura plaisir à vous rencontrer à la  librairie du musée Nicéphore Niépce lors de cette séance de signature.
 
 /
 
 Entrée libre

dimanche 5 mai 2024

Premier déclic

Une visite entre principes fondamentaux, inventions pionnières, usages de la photographie à travers les collections permanentes du musée.
 
15h30 (durée : 1h30)
Gratuit
 
Réservation au 03 85 48 41 98 ou servicedespublics.niepce@chalonsursaone.fr

samedi 18 mai 2024

Nuit Européenne des musées

de 20h à minuit
 
Programme /
 
> Art'GentiK / création en cours / direction artistique et chorégraphie : Mehdi Diouri

Le chorégraphe Mehdi Diouri vous présente un extrait de sa nouvelle pièce « Art'GentiK ». Une création qui met à l'honneur deux dimensions créatives et artistiques inhérentes à Chalon-sur-Saône, ville dont il est originaire : la photographie et la danse. Ici, il interroge l'objet, l'appareil photo mais aussi l'art de photographier. À l’heure du numérique qui « banalise » cette pratique et la rend quotidienne, chacun devient photographe et photographié. Ces rôles s’inversent, s’alternent et se confondent, de la même façon que se succèdent spontanéité, naturel et mise en scène.
C'est une création qui nous fredonne une rencontre, celle de ses interprètes. Elle interroge la capacité à transformer et être transformé au contact de l'image.
Art'GentiK, ou créer un reflet, un écart, une fixation sur le temps.
20h30
21h15
22h
22h45
Entrée libre. Déambulation dans le musée. Durée : 20 mn
 
> Prenez la pose en studio ! A la mode de Charles-Edouard GIL !
Dans un studio mis à votre disposition, à la lumière travaillée et typée « mode », et devant l’objectif du photographe Charles-Edouard GIL, prenez la pose et incarnez un temps donné le mannequin chargé de valoriser le vêtement. Charles Edouard Gil est un photographe de mode et de publicité qui travaille pour de nombreux magazines et grandes marques internationales. Sa jeunesse passée aux Caraïbes lui apporte une sensibilité et originalité singulière. Depuis 2008, après de solides études en photographie, il côtoie de grandes marques Françaises. Son style en mode et beauté lui permettra d’obtenir plusieurs distinctions.
20h – 23h30 
 
> Prenez la pose en studio ! Portraits à la une ! avec la Société des amis du musée Nicéphore Niépce
Dans un studio mis à votre disposition et devant l’objectif des photographes de la Société des amis du musée Nicéphore Niépce, venez vous amuser en posant avec des « unes » de magazines de mode ou d’actualité reproduites à partir des collections du musée. Le portrait figurant sur la couverture du magazine choisi prendra la place de votre visage et sera complété par votre posture. Ne faites qu’un(e) avec le portrait en une du magazine !
20h- 23h45
Cour du musée
 
> Derniers jours d’ouverture de l’exposition « Paysage(s) Fresson(s)
Profitez de la soirée pour découvrir ou redécouvrir l’exposition « Paysage(s) Fresson(s) !
 
Le procédé Fresson est un procédé de tirage au charbon direct, en noir et blanc ou en couleurs. Trois Fresson (Pierre, Michel, Jean-François) se sont succédés dans l’atelier familial de Savigny-sur-Orge, le « secret » se transmettant de père en fils depuis plus de 70 ans. La photographie est affaire de prise de vue puis de tirage. Certains photographes considèrent que les tireurs sont les plus à même de rendre compte de leur démarche, de révéler mieux qu’ils ne le feraient eux-mêmes leur intention au travers de cette étape qui s’avère cruciale. L’atmosphère qui se dégage d’un tirage Fresson est unique. Le rendu ne ressemble à aucun autre procédé, particulièrement lorsqu’il est réalisé en couleurs.
Depuis les années 1970, Bernard Plossu a su identifier chez les Fresson le tour de main qui sait valoriser ses photographies, à croire que le procédé a été inventé pour lui !
Si les photographies de Plossu et le procédé Fresson ont su se trouver et se magnifier l’un l’autre, Plossu n’est pas le seul. Avec les années, il s’est entouré d’une « famille », dans laquelle la marche, la déambulation, la photographie et le procédé Fresson sont des dénominateurs communs. Autour de Bernard Plossu, l’exposition rassemble quelques membres de cette famille : Jean-Claude Couval, Douglas Keats, Philippe Laplace, Laure Vasconi et Daniel Zolinsky.
20h-minuit
 
> Derniers jours d’ouverture de l’exposition « Sacha »
 Profitez de la soirée pour découvrir ou redécouvrir l’exposition « Sacha » !
 
Avec sa simplicité, Sacha (née Sacha van Dorssen en 1940 à Rotterdam, Hollande) a su s’imposer comme une photographe de mode singulière, identifiable entre toutes, photographiant pour les magazines les plus prestigieux (Elle, dès 1964, The Sunday Times Magazine, Stern, Vogue OK, Avenue, Le Jardin des Modes, Harper’s Bazaar Italia, GO, Bloom et surtout Marie Claire) et répondant à de nombreuses commandes publicitaires (Yves Saint Laurent, Louis Vuitton, Dim…).
Au fil des ans, le soin apporté au cadrage et aux détails, le sens de l’utilisation de la couleur, la maîtrise de la lumière et le naturel qui se dégage de ses photographies pourtant très construites imposent Sacha auprès des magazines et de ses commanditaires. Chez elle, les mannequins ne semblent jamais poser, ils sont comme saisis dans leur intimité, une forme d’abandon faisant oublier la présence de la photographe. Le paysage occupe aussi une place essentielle. De façon subtile, Sacha sait combiner mannequins, modèles et décors en jouant avec la lumière extérieure, qu’elle préfère à celle du studio. Il en résulte des photographies douces, des ambiances où le vêtement ne semble pas être le principal sujet.
Depuis 1964, Sacha a construit une œuvre singulière, faite de lumière, d’exigence et de sincérité. Alors qu’elle a confié son fonds au musée Nicéphore Niépce, cette exposition est sa première rétrospective muséale en France.
20h-minuit