La révolution argentique

Au fil du temps, le négatif changea de support, passa du papier au verre, puis à la pellicule souple. Les émulsions se perfectionnèrent, permettant des prises de vue de plus en plus rapides, une facilité d’utilisation et, par conséquent, une "démocratisation" de la pratique photographique.
Une salle située en milieu de parcours résume cette évolution et souligne l’importance de l’apparition de l’émulsion au gélatino-bromure d’argent dans les années 1880.
Celle-ci, d’une grande sensibilité à la lumière, permettait d’obtenir des photographies en une fraction de seconde. Ces instantanés figeaient le mouvement d’un pas, le vol d’un oiseau, le saut d’un sportif.
Délivrés des temps de poses prolongés, les portraits se firent alors moins figés et les clichés semblaient plus spontanés.

Le musée expose de nombreuses images illustrant le procédé ainsi que différents types de supports négatifs commercialisés dès la fin du 19e siècle. Sont également présentés les premiers appareils à main, tel le Kodak Pocket, dont la maniabilité a largement contribué à l’essor de la pratique amateur.